Grands disparus
Romy Schneider, Michel Piccoli. Les Choses de la vie, Claude Sautet
Romy Schneider, Michel Piccoli. Les Choses de la vie, Claude Sautet
Pour tous ceux que tu as épargnés, merci Coco ! Désormais poursuis sur ta lancée et, continue de limiter ta propension à te répandre.
Dans les rues, des silhouettes furtives aux visages couverts. La distanciation sociale est en place, la déshumanisation en marche. Sevré de tout contact, pas d'embrassade, ni d'accolade, quand l'autre approche, je m'éloigne.
Soudain, une déflagration. Jour 4, un bébé est né, maman est tombée. Confinés, seule elle a lutté. Dans un tunnel, nos vies désormais étriquées. S'organiser, travailler, se ravitailler, se dépenser, se supporter, s'alimenter, applaudir, continuer, continuer, continuer...
A cause de toi Coco, nous sommes officiellement confinés ! On ne sort qu'avec autorisation pour accomplir des tâches essentielles. Autrement, on reste chez soi...
Qu'il faisait beau hier ! L'insouciance d'un dimanche au soleil. Comme si tu n'existais pas, enfants, parents, grands-parents en goguette et les jeunes à la buvette. Les devantures sont fermées mais les places de marchés bondées. Ouverts aussi, les bureaux de votes. Là, il n'y a pas foule, mais ça circule. Bulletin, isoloir, émargement.
Ce matin, je ne me suis pas levée de bonne heure et cette nuit j'ai parfaitement bien dormi. Un silence presque total s'est emparé du centre-ville. A l'exception d'une petite alarme de scooter venue nous rappeler, au milieu de la nuit, que le quartier n'était pas totalement déserté.
Veille forcée, la nuit ne finit jamais. Seule dans l'ombre, au loin les bruits des autres. Ceux qui ne dorment pas. Ceux qui ne cherchent pas. Dans mon esprit source jamais tarie, les pensées surgissent à l'infini. Les obsessions montent, se déploient, s'attardent quelques instants. Puis lasses, elles s'effacent pour mieux céder la place à...
Que deux mille vingt vous apporte tout ce que vous souhaitez qu'il vînt et rien qui ne soit tout à fait vain. Entre autres belles et bonnes choses, que cette année soit emplie de bons vins pour que ses 366 jours s'écoulent dans un état proche du divin.
Le regard se perd dans les volutes de ces ailes délicates. Et la pensée s'envole, se met à vagabonder ou plutôt butiner. Idées, impressions, sensations, humeurs se bousculent... Un moment, on en vient à souhaiter être papillons. On se rêve lépidoptère pour commencer larve en banale chenille, se muer en chrysalide et finir Monarque, porteur de...